La conduite sur glace : du sport?
Rencontrer une formatrice de conduite sur glace comme Marlène Broggi n’est pas donné à tout le monde, je le concède, mais savoir conduire naturellement sur la glace non plus ! Alors, que celle qui n’a jamais été tétanisée de peur en sentant sa voiture glisser sur une plaque de verglas me jette la première pierre ou change de page ! Moi ça m’est arrivé, et je n’en rougis pas!
Aussi, forte de mes mauvaises expériences, et partant du principe qu’on devrait obligatoirement apprendre a conduire sur route glissante pour avoir son papier rose, je ne me suis pas fait prier pour faire un petit stage sur le circuit de glace de Val d’Isère. En ce mois de janvier, il fait – 8’, le circuit gelé et la piste brille sous son manteau de glace !
La belle Marlène nous attend de pied ferme.
On est deux filles embarquées, Adeline d’autoroute info, et votre serviteur, pour ce baptême de la glace. Les questions fusent dans la voiture, et Marlène y répond tout en tenant
fermement le volant. Tout y passe : de la question la plus technique à la plus absurde : elle a réponse à tout dans la bonne humeur. Parfait pour nous détendre ! C’est ainsi qu’on apprend que bien souvent, les filles sont plus
douées que les garçons, car elles sont très attentives, et sont plus dans la sécurité, tandis que l’homme veut davantage s’amuser, et “casse“ donc plus souvent.
Tout d’abord : anticiper.
Donc, avant l’entrée dans le virage, contrairement à ce que l’on peut vous avoir dit, on freine afin d’augmenter l’adhérence et ainsi optimiser l’action du volant. On tourne ce dernier, et, en sortie de virage, on accélère pour “asseoir“ la voiture, tout en redressant les roues et en regardant obligatoirement dans la direction vers laquelle on veut aller : il suffit de regarder le ravin ou l’arbre à éviter pour aller droit dessus ! Souvenez-vous de vos expériences de vélo quand vous étiez petite ! Les motardes le savent bien : notre mono nous a fait tourner la tête des centaines de fois pour nous forcer à tourner pendant les manœuvres sur le plateau ! ….
On est sorties du premier virage sans encombre
Au second maintenant : Marlène freine, tourne le volant, conserve la trajectoire en regardant loin devant elle, accélère en redressant les roues, et ainsi de suite.
Au bout de 10 minutes, c’est notre tour.
Bien sûr, notre formatrice, après nous avoir laissé profiter de toutes les fonctions d’aide à la conduite (X-Drive, DSG, etc., c’est vraiment sensationnel : la voiture ne glisse pas du tout), elle les désactive. On est la pour apprendre oui ou non ? Après les premiers virages en crabe, les premiers éclats de rire, et les premiers têtes à queue, ça se passe plutôt bien. Notre monitrice ne tardera pas à nous laisser seules au volant pour s’occuper d’autres élèves. De notre côté, prises au jeu, on passera plusieurs heures à tourner sur la glace.
Allez la neige, tu peux tomber, on est prêtes ! D’ailleurs on va s’inscrire au Monte-Carlo, tu vas voir Michèle (Mouton), nous aussi on sait faire !
ECLAIRAGE
Système BMW X DRIVE
C’est le système de répartition de la motricité sur les roues avant et
arrière, soit normalement 40% à l’avant et 60% sur l’arrière. En cas d’adhérence inégale entre les roues, le système adapte la répartition en une fraction de seconde, empêchant le patinage. En condition hivernale, le système permet de transférer jusqu’à 100% la force motrice sur un seul essieu. Si une roue perd de l’adhérence sur le verglas, le système intervient : il freine la roue concernée et met la puissance à disposition des autres roues. En virage : si la voiture sous-vire, la force motrice est envoyée de
l’essieu avant vers l’arrière. S’il survire, les roues avant bénéficient de davantage de puissance. Grâce au système X-Drive, le véhicule est stabilisé bien avant que le conducteur ne s’aperçoive d’un comportement indésirable.
By Laurence Mauléon Bernier
2 commentaires
segc m'sila
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